Le rhum.

Il était difficile de venir à La Réunion et de faire un blog sur le voyage sans parler du rhum. C'est quand même l'activité principale et la ressource la plus importante de l'île après le tourisme.

Ce sont d'abord le café et les épices qui ont été cultivés là-bas. Vers 1800, la culture de la canne à sucre commence à se développer, ainsi que celle de la vanille et celle du géranium.

Nous avions projeté de visiter la saga du rhum : une des distilleries Isautier. Les cannes à sucre ne sont plus broyées là-bas, mais le moulin existe toujours, par contre la mélasse y est distillée (le bâtiment est plein d'odeurs; à un certain endroit, il est interdit de faire des photos : risque d'explosion). Cette visite a été intéressante, la dégustation qui a suivi aussi.

3 ou 4 jours plus tard, nous nous arrêtons pour acheter des sandwichs dans une boulangerie le midi. Il y avait, en face, un site de chargement de « cachalots », Le producteur arrive en tracteur avec une remorque chargée de 10 tonnes de cannes. Il passe des chaines dans la remorque sous la cargaison, il accroche les chaines à la grue du pont roulant, Un camion est entré dans une machine-entonnoir. Le pont roulant amène la cargaison dans le camion (2 fois). Le camion sort de la machine, la cargaison est complétée au maniscopique pour faire 27 tonnes. Le cachalot peut partir dans l'usine de broyage, le producteur peut aller remplir sa remorque.

Des machines existent pour couper les cannes à sucre,quand le terrain le permet, mais la plupart du temps, la coupe se fait à la main avec une machette; nous avons aperçu plusieurs personnes en train de couper les cannes dans les champs.

Tous les soirs, nos hôtes se faisaient un devoir de nous proposer leurs mélanges particuliers : ti-punchs et rhums arrangés en trinquant avec nous (Marie-Claude nous a bien précisé que Manu, son mari, mettait beaucoup plus de jus de fruit dans son verre que dans ceux de ses invités).

                                                                                                                        il arrive

il accroche